De An American Prayer

à An "American" Prayer

 

An American Prayer, le recueil de poèmes, à tout d'abord été édité en peu d'exemplaire à compte d'auteur. Il sera offert à un cercle intime, et ce sera le dernier présent de Jim Morrison. 

 

L'icône de The Doors avait décidé de quitter la formation durant l'enregistrement de L.A Woman.

Il planifiait de (re)vivre dans la ville de Baudelaire et de Rimbaud pour se consacrer à la poésie ainsi que de poursuivre dans la réalisation de film.

 

C'est donc seul avec l'ingénieur du son, John Haeny, qu'il enregistra ses poèmes, dès le jour de son 27ème anniversaire.

Jim Morrison interrompit les enregistrements pour prendre du recul, destination Paris où il rencontra la mort.

 

A la mémoire de l'ami, John Haeny fit écouter à Ray Manzarek, Robby Krieger et John Densmore seulement, les récitals du poète.

 

Autour de la voix, The Doors se reforma le temps de cet album, concept et hommage.

Seuls les plus proches du défunt rock-star furent impliqués dans l'élaboration de ce recueil de poèmes, le révélant au plus grand nombre comme poète, vivant dans sa poésie.

 

A l'exception de (The) Ghost Song et quelques ambiances, ce sont des extraits de titres de leur carrière qui parsèment l'album.

 

A l'écoute de l'album, il y a la voix de Morrison décochant une flèche blanche à travers un espace vide et l'univers musicale vient comme un sonar pour permettre de la poursuivre.

 

De ces deux dimensions, juxtaposées en studio, une troisième peut prendre forme, celle de suivre les sens des vers dans une représentation vivante. La voix prendrait corps, et les corps seraient traversés par la musique.

 

Garder une fidélité plus que de tenir une exactitude envers cette oeuvre, demeure le parti pris de la pièce.